Biographie
Un peintre parcourant la lumière du quotidien, en quête d'étonnements.
Un peintre metteur en scène de la réalité.
Un peintre habilleur de murs, à la recherche de l'espace.
Soleil et chaleur
Ombre et lumière
Gerbes d'émotions
Un peintre metteur en scène de la réalité.
Un peintre habilleur de murs, à la recherche de l'espace.
Soleil et chaleur
Ombre et lumière
Gerbes d'émotions
Telles sont les premières impressions que m'ont laissées mes rencontres avec Jean-Pierre Pastor qui nous ouvre aujourd'hui la porte de son cœur et nous offre son livre d'images intime.
Il est né dans le soleil marocain d'Agadir, un crayon à la main. Un crayon pour retenir l'instant d'un objet dans la lumière, pour abattre la contrainte des murs et faire surgir l'espace.
Un crayon pour dessiner des émotions.
Un crayon pour dire : «voilà ce que je vois, voilà qui je suis.»
Son statut de Français d'Afrique du Nord, les mouvances de l'histoire politique le contraignent à quitter le Maroc d'abord, l'Algérie ensuite, pour se retrouver en France. C'est à Dijon qu'il étudie les Beaux-Arts. Après avoir terminé ses études, pour calmer sa faim de nature, de couleurs et d'odeurs, à la poursuite d'horizons plus ouverts, pour retrouver les jeux de la mer et du soleil, il part en «voyages culturels», dit-il. Des voyages au cours desquels il traque l'émotion, il se laisse imprégner, habiter par toutes les formes et les teintes et les jeux de lumières qu'il rencontre. Jusqu'au jour où sa tête, son corps et ses poches sont si pleins qu'il lui devient nécessaire de s'arrêter pour déposer et ordonner un peu ce foisonnement interne. Il ouvre alors un atelier à Gassin, village perché sur un promontoire ouvert sur l'immensité de la mer, la Méditerrannée tour à tour murmurant ou grondant, mais contant sans relâche les histoires de ses riverains, des histoires d'Afrique du Nord aussi, le pays de son cœur. Et là, il peint.
Arrivé en Suisse en 1984, c'est à Carouge qu'il poursuit la peinture. Entre temps il a fondé une famille, une famille qu'il chérit et à laquelle il voue une très grande reconnaissance pour le temps et la liberté qu'elle lui ménage et qui lui permettent ses pérégrinations artistiques.
Et comme la peinture permet difficilement d'assurer le gîte et le couvert familiaux, puisant toujours aux même sources d'inspiration, il développe d'autres activités. Il décore des maisons et des palais : il invente des univers domestiques dans lesquels il escamote les murs en les recouvrant de fresques et de trompe-l'œil; il prolonge le regard; il suggère l'envers du décor.
Peindre, dit-il, c'est entrer à l'intérieur de soi et s'y chercher, c'est orchestrer ses sensations et, tel un chef d'orchestre, c'est proposer son interprétation au monde. Toute la question ensuite est de savoir ce qu'il faut faire de tout cela : montrer ou ne pas montrer ? Livrer son intimité ou la garder pour soi ? Tout en refusant de se prendre la tête, comme il dit, tout en restant sur la réserve (il se décrit comme un «sauvage»), il choisit de montrer. Il expose à Saint-Tropez, à Paris, à Hambourg, à Agadir, en Belgique, et plus près de nous ... à Carouge ou à Confignon, la commune où il vit.
Je le remercie donc très sincèrement de la confiance qu'il nous fait, et je vous convie à entrer dans ses paysages, à confronter ses émotions aux siennes, à vous envoler par les portes qu'il nous ouvre et que vous jugerez à votre taille ... et je vous souhaite beaucoup de sensations fortes et de frissons de plaisir ...
Il est né dans le soleil marocain d'Agadir, un crayon à la main. Un crayon pour retenir l'instant d'un objet dans la lumière, pour abattre la contrainte des murs et faire surgir l'espace.
Un crayon pour dessiner des émotions.
Un crayon pour dire : «voilà ce que je vois, voilà qui je suis.»
Son statut de Français d'Afrique du Nord, les mouvances de l'histoire politique le contraignent à quitter le Maroc d'abord, l'Algérie ensuite, pour se retrouver en France. C'est à Dijon qu'il étudie les Beaux-Arts. Après avoir terminé ses études, pour calmer sa faim de nature, de couleurs et d'odeurs, à la poursuite d'horizons plus ouverts, pour retrouver les jeux de la mer et du soleil, il part en «voyages culturels», dit-il. Des voyages au cours desquels il traque l'émotion, il se laisse imprégner, habiter par toutes les formes et les teintes et les jeux de lumières qu'il rencontre. Jusqu'au jour où sa tête, son corps et ses poches sont si pleins qu'il lui devient nécessaire de s'arrêter pour déposer et ordonner un peu ce foisonnement interne. Il ouvre alors un atelier à Gassin, village perché sur un promontoire ouvert sur l'immensité de la mer, la Méditerrannée tour à tour murmurant ou grondant, mais contant sans relâche les histoires de ses riverains, des histoires d'Afrique du Nord aussi, le pays de son cœur. Et là, il peint.
Arrivé en Suisse en 1984, c'est à Carouge qu'il poursuit la peinture. Entre temps il a fondé une famille, une famille qu'il chérit et à laquelle il voue une très grande reconnaissance pour le temps et la liberté qu'elle lui ménage et qui lui permettent ses pérégrinations artistiques.
Et comme la peinture permet difficilement d'assurer le gîte et le couvert familiaux, puisant toujours aux même sources d'inspiration, il développe d'autres activités. Il décore des maisons et des palais : il invente des univers domestiques dans lesquels il escamote les murs en les recouvrant de fresques et de trompe-l'œil; il prolonge le regard; il suggère l'envers du décor.
Peindre, dit-il, c'est entrer à l'intérieur de soi et s'y chercher, c'est orchestrer ses sensations et, tel un chef d'orchestre, c'est proposer son interprétation au monde. Toute la question ensuite est de savoir ce qu'il faut faire de tout cela : montrer ou ne pas montrer ? Livrer son intimité ou la garder pour soi ? Tout en refusant de se prendre la tête, comme il dit, tout en restant sur la réserve (il se décrit comme un «sauvage»), il choisit de montrer. Il expose à Saint-Tropez, à Paris, à Hambourg, à Agadir, en Belgique, et plus près de nous ... à Carouge ou à Confignon, la commune où il vit.
Je le remercie donc très sincèrement de la confiance qu'il nous fait, et je vous convie à entrer dans ses paysages, à confronter ses émotions aux siennes, à vous envoler par les portes qu'il nous ouvre et que vous jugerez à votre taille ... et je vous souhaite beaucoup de sensations fortes et de frissons de plaisir ...
par Françoise Joliat
Jean-Pierre s'est maintenant installé dans le sud de la France, et il continue à peindre intensément, toujours à la recherche de nouvelles inspirations; il est en ce moment fasciné par les esquisses prises sur le vif des moments éphémères de la vie, après avoir eu une période axée sur le pastel à savourer le plaisir de sentir la matière au bout de ses doigts ...